CHAMPIONNAT DE FRANCE DES REGIONS 2023 COUPE

Jusque là, sur cette photo prise par Myriam, tout allait bien...

Nos trois caisnois de l'équipe Coupe, les deux Loïc Lidouren et Spencley et notre vétéran Thierry Baillot ainsi que Pascal Armand, leur suiveur qui n'apparait pas ici, étaient propres, les motos étaient intactes et la bonne humeur, celle là même qui allait être mise à (très) rude épreuve, était de mise.

C'est à la zone 4 après un premier claquement sur un gros jump des portes TR1 que Loïc Spencley a eu d'abord un doute puis sur le deuxième gros jump qu'un vilain bruit a accompagné la rupture complète du système de suspension arrière. Moto H.S, impossible de rouler avec la belle Vertigo transformée en chopper.

En plein stress, augmenté sûrement par un soupçon de découragement, Loïc interpelle un des officiels présents sur cette zone pour savoir s'il peut continuer avec une autre moto, et miracle, après un coup de téléphone, on lui accorde de prendre une autre moto du moment que ce n'est pas celle d'un pilote et à condition de la présenter au contrôle technique.

Ni une ni deux, la moto de Pascal est officiellement estampillée championnat de France et Loïc repart le couteau entre les dents affronter les zones 5 puis 6.

Cet à cet endroit que se produit le coup de théatre !

Coup de fil à la zone 6 pour l'arrêter et lui signifier la disqualification de l'équipe pour avoir rouler avec une moto différente de celle du départ (comme le prévoit le règlement, nous sonmmes tous d'accord)

Mais pourquoi lui a t'on accordé ce que nous avions interprété à notre plus grande surprise une telle "dérogation" ?

C'était une erreur, le donneur d'ordre qui a carrément supplanté le directeur de course, seul détenteur de l'autorité sur toute épreuve, n'avait pas compris que Loïc avait roulé dans les premières zones... (alors que toutes les équipes étaient déjà parties...)

Catastrophe, la solution envisagée un temps de demander à Léa Simonetti qui a la même moto et qui fait partie du même team Trial Montreuil, de lui préter les pièces abimées à la fin de sa course s'envole puisque l'équipe est disqualifiée. (Léa a fini à 13h15, ce qui laissait au moins 3h30 pour réparer et finir la compétition...)

Frustation, colère et abattement envers ce déplorable scénario alors que l'équipe visait avec raison la première place.

Une des pièces cassées ci dessous